Parfois, je me souviens de toi,
rarement,
parfois je te rêve,
souvent.
Et quand tu es là,
à peine je te vois,
à peine perceptible entre mes mains,
tu t’échappes,
rêve parmi les rêves,
comme une goutte d’eau froide,
comme un matin sans rires,
sans ta bouche,
sans toi.
Et je me tais,
et toi, tu ne parles pas,
tournant en rond,
enfermée
dans le ruban de ma boîte,
ma boîte à musique.
A veces te recuerdo,
las menos,
a veces te sueño,
las más,
y cuando estás aquí
apenas si te veo,
apenas perceptible entre mis manos
te escurres,
sueño entre sueños,
como gota de agua fría
como mañana sin risas,
sin tu boca,
sin ti,
y me callo,
y tú no hablas,
dando vueltas,
encerrada
en la cinta de mi caja,
mi caja de música.